Le syndrome du bâtiment malsain : comprendre et agir en entreprise

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Adam H.

Et si l’origine de vos maux de tête, de votre fatigue chronique ou de votre inconfort général… venait du bâtiment dans lequel vous travaillez ?

Le syndrome du bâtiment malsain (SBM) désigne un ensemble de symptômes ressentis par les occupants d’un bâtiment, sans cause médicale identifiable immédiate, mais souvent liés à une mauvaise qualité de l’environnement intérieur.

En entreprise, ce phénomène est particulièrement préoccupant : il affecte la santé des collaborateurs, leur motivation et leur productivité. Pourtant, il reste largement ignoré.

Dans cet article, Flowlen vous aide à comprendre ce que recouvre ce syndrome, comment l’identifier, et surtout comment y remédier simplement et efficacement.


Qu’est-ce que le syndrome du bâtiment malsain ?

Le terme « syndrome du bâtiment malsain » (sick building syndrome, en anglais) a été défini pour la première fois par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1983. Il regroupe un ensemble de symptômes non spécifiques (fatigue, maux de tête, irritations, difficultés de concentration) ressentis par les occupants d’un même bâtiment, généralement fermé et mal ventilé.

Ces symptômes :

  • apparaissent ou s’aggravent dans les locaux,
  • disparaissent ou s’atténuent en dehors du bâtiment,
  • sont souvent signalés par plusieurs personnes dans une même zone.

L’OMS estimait dès les années 1990 que jusqu’à 30 % des bâtiments récents ou rénovés pouvaient être concernés par des problèmes liés à la qualité de l’environnement intérieur.

📚 Lire la fiche de l’OMS sur le sujet (en anglais)


Quels sont les symptômes ?

Les symptômes les plus fréquemment observés incluent :

  • Fatigue persistante
  • Maux de tête fréquents
  • Irritations des yeux, du nez ou de la gorge
  • Vertiges ou nausées
  • Difficultés de concentration
  • Sensation de sécheresse ou d’inconfort général
  • Allergies ou asthme aggravés

Ces effets varient selon les individus, mais leur caractère collectif et récurrent est souvent révélateur d’un problème structurel.

Le SBM n’est pas une pathologie en soi, mais un signal d’alerte environnemental.


D’où viennent ces symptômes ?

Le syndrome du bâtiment malsain est multifactoriel. Il peut être causé par :

Une mauvaise qualité de l’air intérieur

  • Faible renouvellement de l’air
  • Présence de COV (composés organiques volatils) émis par les peintures, colles, moquettes, mobilier
  • Poussières, pollens, moisissures
  • CO₂ en concentration trop élevée

📚 L’INRS alerte régulièrement sur les effets de la pollution intérieure sur la santé au travail :
👉 inrs.fr - Pollution de l'air intérieur et effets sur la santé

Une température ou une humidité inadaptée

Un air trop sec, ou au contraire une humidité excessive, crée un terrain propice à l’inconfort ou au développement de moisissures. Ces dernières peuvent libérer des spores irritantes voire allergènes.

Des nuisances visuelles ou sonores

L’éclairage artificiel, l’absence de lumière naturelle, les bruits constants ou une mauvaise acoustique sont souvent sous-estimés dans le bien-être global.

Des polluants biologiques

Certains bâtiments abritent des moisissures invisibles, ou des bactéries dans les conduits de ventilation mal entretenus. L’un des cas les plus connus est celui de la légionellose causée par des systèmes de climatisation mal nettoyés.


Pourquoi les entreprises sont concernées

Le SBM ne touche pas que les vieilles constructions. Bien au contraire.

Les bâtiments modernes, souvent mieux isolés, sont aussi plus étanches à l’air. Sans système de ventilation adapté ou suivi de la qualité de l’air, les polluants s’accumulent.

Conséquences concrètes pour les entreprises

  • Baisse de productivité : plusieurs études montrent qu’une mauvaise QAI peut entraîner une baisse de 6 à 9 % de la performance cognitive
  • Absentéisme accru : fatigue, inconfort ou symptômes persistants incitent à consulter ou à s’absenter
  • Risque juridique et réglementaire : certaines catégories d’établissements (ERP, écoles, crèches) ont déjà des obligations de surveillance. Les entreprises tertiaires suivront sans doute
  • Perte d’attractivité RH : un environnement perçu comme malsain nuit à l’image employeur

📚 Pour aller plus loin :


Comment diagnostiquer un bâtiment potentiellement « malade » ?

Le plus souvent, le SBM est soupçonné à partir des plaintes répétées ou croisées de plusieurs salariés.

Voici quelques indicateurs à surveiller :

  • Sensation d’inconfort général exprimée par plusieurs collaborateurs
  • Symptômes qui disparaissent rapidement en dehors du bureau
  • Taux de CO₂ supérieur à 1000 ppm en journée
  • Présence de moisissures visibles ou odeurs suspectes
  • Humidité relative < 30 % ou > 70 %
  • Absence de ventilation mécanique ou système obsolète

👃 À noter : l’odeur de « fermé » ou de « poussière » est un indicateur subjectif, mais souvent révélateur.


Que faire si votre bâtiment montre des signes de SBM ?

Écouter les signaux faibles

La parole des collaborateurs est précieuse. Un inconfort ressenti par plusieurs personnes dans un même espace doit être pris au sérieux.

Mesurer la qualité de l’air

Sans mesure, impossible d’agir. Utiliser des capteurs connectés permet de :

  • détecter les pics de CO₂, COV ou particules fines
  • identifier les zones ou moments problématiques
  • visualiser l’impact des actions correctives

Flowlen propose une solution simple : des capteurs intégrés à son purificateur d’air, avec un tableau de bord en temps réel.

Agir sur les sources

  • Nettoyage ou changement des filtres de ventilation
  • Réduction des polluants émis (produits ménagers, mobilier)
  • Amélioration de la circulation d’air
  • Ajout de plantes dépolluantes (ficus, dracaena, etc.)

Purifier l’air

La purification avec filtres à particules et à charbon actif est aujourd’hui la méthode la plus efficace et directe pour réduire les polluants en continu.

Avec Flowlen, cette purification est triviale :

  • pas d’investissement initial
  • maintenance incluse
  • données de suivi pour vos rapports RSE

Une opportunité pour l’entreprise

Le syndrome du bâtiment malsain, bien qu’invisible, a des effets très concrets sur la santé et la performance.

Mais c’est aussi une opportunité stratégique :

  • Agir sur la qualité de l’air montre un engagement clair envers le bien-être
  • C’est une preuve tangible d’une démarche QVT et RSE
  • Cela permet de se différencier positivement, tant en interne qu’en externe

Le syndrome du bâtiment malsain n’est pas une fatalité. C’est un signal. Celui que votre environnement de travail peut, et doit, être amélioré.

À travers une meilleure qualité de l’air, c’est la santé, la performance et l’image de votre entreprise qui progressent.

Chez Flowlen, nous aidons les entreprises à purifier leur air, simplement.


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